La réflexologie plantaire est une pratique ancestrale. Un très ancien témoignage nous vient de l’Egypte ancienne : un hiéroglyphe a été retrouvé dans la pyramide d’un médecin. Les chinois ont quant à eux toujours accordé une place importante au pied, dont le l’idéogramme signifie littéralement « partie du corps sauvegardant la santé ».

En Occident, ce n’est qu’au début du vingtième siècle que le docteur Fitzgerald a précisé que des points de pressions sur les pieds avaient des répercussions sur des parties du corps. Par la suite, c’est son assistante, Eunice Ingham, qui a diffusé sa théorie et a établi une carte détaillée des zones réflexes du pied.
Je pratique la réflexologie occidentale issue de cette théorie. C’est une pratique d’acupression qui part du principe qu’il y a des zones réflexes longitudinales dans les pieds et les mains qui correspondent à toutes les parties du corps. Ainsi, dans la méthode de réflexologie que j’ai apprise, nous partons du principe que le pied est une cartographie du corps : chaque organe, glande et partie du corps y est représenté par une zone ou un point réflexe, d’où le terme de réflexologie.

En médecine traditionnelle chinoise, c’est le concept des méridiens qui est utilisé, comme c’est le cas pour la pratique de l’acupuncture par exemple.